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Plonger avec les dernières amas japonaises

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L’histoire ? Celle d’une lycéenne de Tokyo qui regagne un port dévasté par le tsunami pour que sa mère y reprenne une activité d’ama. Le succès de cette série en dit long sur l’affection des japonais pour ces sirènes de la mer. Les amas font partie de l’histoire, voire de l’ADN des japonais. On raconte qu’elles plongeaient il y a 2000 ans pour ramasser oursins et coquillages et leur nom était déjà chanté dans les plus vieux recueils du Japon.

Pourtant, les « femmes de la mer » sont en voie de disparition.

J’ai décidé d’en avoir le cœur net et d’aller à la rencontre de la poignée d’amas encore en activité. Ces dernières opèrent sur la péninsule de Kyii, au sud d’Osaka (on en trouve également quelques unes sur l’île de Cheju en Corée).

Me voici à Toba. Poumon de la culture perlière dans les années 50 et port autour duquel les amas ont toujours plongé. On sent une atmosphère de fin du monde. La côte a été petit à petit lacérée de barres de béton et le cœur de ce petit port ne bat plus.

Pourtant, c’est bien ici que la majorité des amas japonaises plongent encore. Sur la Mikimoto Pearl Island précisément. Qui est devenue un musée.

Il y a une élégance, une délicatesse, à les voir s’enfoncer dans l’eau, tout de banc vêtues… Malheureusement, ces dernières ne travaillent plus que pour amuser les touristes. Toutes louent le bon salaire consenti par le musée, d’autres mettent en avant les difficultés et la dangerosité en mer… Elles pointent aussi du doigt les conséquences de la surpêche qui limite la qualité du butin remonté des profondeurs de l’océan.

Ce changement est brutal. Bouleversant pour des dizaines de familles qui s’appuyaient sur cette pêche ancestrale : jusqu’ici, les amas avaient toujours réussi à vivre grâce à la mer. « Il y a 50 ans, lorsque j’ai commencé, les amas pouvaient largement en vivre et remontaient le seau chargé. Cela a bien changé ». Mieux : au milieu des années 50, grâce à Kokichi Mikimoto qui a réussi la prouesse de cultiver pour la première fois des perles, certaines d’entre elles ont enfin décroché un emploi stable. Notre fameux CDI, un sésame à l’époque.

En 1951, au moment de l’ouverture de ces démonstrations dans le musée par le même Mikimoto, devenu entre temps une star mondiale de la perle, 6000 amas plongeaient dans l’archipel et une vingtaine faisaient le show. Elles ne sont plus que 2000 en 2004 et à peine 1000 maintenant pour 9 qui travaillent dans le musée.

Ces amas sont pourtant le cœur vivant de la culture japonaise. Observer leurs jambes longilignes s’enfoncer dans la mer, apprécier leur grâce et s’imprégner du regard qu’elles portent sur la surpêche et l’exploitation des ressources sont un moment rare. Un des derniers à vivre avec ces femmes animées d’une passion et d’un savoir faire exceptionnel.

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